De l'érotisme du Tour de France

Hier AM, presque sous mon balcon, sont passés environ 200 ou 300 jeunes hommes dans des habits moulants leurs pectoraux, leurs cuisses, leurs petits culs musclés et leurs pénis aussi,  redessinés dans des moules-bites rouges, bleus, verts, roses (hmmm, c’est mignon), avec des pois rouges (ooh, c'est craquant), des rayures de toutes les couleurs, des arcs en ciel sur les bras, des dégradés de couleurs sur les fesses (ouh là là, c'est à n'en plus pouvoir).

Y en avait même un qui était tout en jaune cocu. Je vous dis pas, sa gonzesse elle doit se faire sauter dans tous les coins quand il a le dos tourné et lui, il était tout content de porter la ramure comme on porte un saint sacrement.

Ils avaient en commun d’aimer la pédale et de se mettre en danseuse. Oh ! il faut voir tous ses postérieurs se lever de concert et se dandiner dans tous les sens lançant par la même une invitation dont je n’ose ici dire la teneur.

Derrière eux flottait un nuage léger et heureux de substances interdites et de testostérone contrefaite.

J’ai cru que c’était la Gay Pride, mais un ami bien informé m’a dit que c’était… le tour de France !!!