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Les carnets d'Eros
Les carnets d'Eros
  • Peintures aquarelles textes érotiques, lesbiens, gay, sexuels, sensuels, sensibles, troublants, envoûtants, nouvelles érotiques où hommes et femmes frémissent à l'unisson et parfois sans se comprendre.
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25 avril 2014

Femme modèle 6

Ce matin, je me suis réveillé dans le souvenir de nos ébats. L’évocation de nos plaisirs fourmille dans mon ventre et dans ma queue. Ce trouble délicieux relève aussi bien du plaisir des choses passées que de la naissance de désirs nouveaux. Elle n’est pas femme que l’on oublie d’un claquement de doigt. Je n’ai d’ailleurs aucune envie de s’en laisser aller la mémoire de sa belle présence.

Volume ventre...?

D'elle je garderai le souvenir d'un regard vert. Et l'émotion forte et immédiate que j'ai ressenti quand mes mains ont glissé depuis le délié de sa taille vers le plein de ses hanches nues. Pour moi la féminité passe par ce contact-là. Je ne sais pas expliquer pourquoi.  

                   

Je conserverai comme précieux le goût de ses lèvres et l'odeur de son corps qui s'harmonise si bien à celle de son parfum.

 

Proportions fantaisistes !

Elle est une présence forte et calme. Vigoureuse et sereine. Elle est animal impudique sur la table… et la sobriété de ses paroles. Elle s’est offerte et révélée. Elle s’est donnée et elle a pris. Mais elle a donné aussi. Et pas un peu.  

Elle était parfois Amira Casar troublante dans ses envies, belle dans le plaisir. Superbe dans son abandon, sa nudité exhibée et et sa capacité à être ailleurs.

Elle était les délices offerts avec la bouche et ses mots prononcés avec calme. Elle était aussi l’oreille à laquelle on peut dire, car elle sait entendre et écouter.

Elle était actrice de mon envie de dessiner. Car au fond, sa liberté m’offrait de plus jolies poses que mes idées qui ne lui étaient pas adaptées.

Elle était sans-gêne et naturelle. Elle était nue au milieu des corps des hommes. Elle est restée longuement allongée. Nous étions trois. Nous étions dénudés. Nous parlions beaucoup entre les frivolités et les coups de crayons.

Nous étions deux corps et deux sexes. Nous étions aussi nos flots de paroles libres autour de nos personnes nues.

Nous étions parfois le silence rompu par le frottement des crayons et des fusains sur le papier. Nous étions encore les dessins réalisés avec difficulté. On ne bascule pas si facilement du plaisir du corps à celui de la main et du cerveau qui dessine.

Ventre retravaillé ... mais

Nous étions les plaisirs tendres et les assauts plus brutaux, et deux points auxquels il fallait prendre garde !

Nous étions en tout dernier lieu dans cette antichambre rouge où il a fallu à regret se revêtir.

Dans la rue nous nous devons d’être discrets, nous échangeons notre dernier baiser dans le hall de l’immeuble haussmannien, à l’endroit même où nous nous étions donné le premier, chaud et passionné, immédiatement.

Il faisait encore jour. Nous marchions côte à côte. Je ne sais plus de quoi nous avons parlé. Nous parlons beaucoup. Le langage des corps est nécessaire et insuffisant.

Nous nous sommes séparés à la barrière du métro. Je l’ai regardé partir. Elle a disparu rapidement derrière un mur glacial de faïence blanche salie par le temps.

Peut-être nous reverrons-nous.

Nous continuons de parler !

 

CdE

Lecteur, mon ami, ce texte est trop rapide, perfectible,avec des répétitions. Mais il me fallait parler de cette dame.

La jambe me semble toujours courte.

Les dessins sont ceux que j'ai fais au cours de la séance et que j'ai travaillés  ensuite dans le calme et les souvenirs de "l'atelier". Ce dernier dessin (assise en bas) est un autre dessin fait à partir du premier. Tu remarqueras que j'ai proportionné tout ce qui devait l'être !

Le premier (Coussin rouge) me pose un problème de ventre. Elle n'en n'a pas. Et moi, je lui en ai fait un ! Mais je te rappelle que cette image est volée. Madame****  ne posait pas à ce moment-là mais était occupée à son portable.

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Commentaires
C
C'est que la dame était fort plaisante ! Il est des rencontres fortes. On ne s'y attends jamais ! <br /> <br /> C'est peut-être ce qui explique le ressenti de la Hussarde.<br /> <br /> Mais l'auteur de tout ça, c'est la dame en question !
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V
Votre bonheur fait plaisir a lire !
Répondre
L
C'est tellement vivant ces dessins, on sent presque les odeurs, on voit les formes en 3D, on a envie, on fantasme...<br /> <br /> Toujours un plaisir que d'en découvrir plus.
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