Femme modèle 7

Nous nous sommes enlacés, pétris, étreins, nos chairs tout emmêlées. Nous nous sommes caressés, frôlés, mordus, pas de traces sur le corps ! Nous nous sommes léchés, j'ai mis mon doigt dans son cul. J’ai accepté le sien. Elle a de belles fesses.

J'ai bu tout ce qu'un homme peut boire,

Nous avons parlé avant et après l'amour. Nous avons ri pendant ! Nous avons glissé sur une couverture au moment de mes coups de rein. La table n'était pas à la bonne hauteur ! Elle m'a dit que j'étais confortable et elle m'a sucé doucement, et c'était délicieux. Elle était allongée perpendiculairement à moi. Et mon sexe dans sa bouche était pur bonheur, et mon regard sur la courbe de son dos, de ses reins et de ses fesses était émerveillement.

Je l'ai contemplé nue et c'était un bonheur d'hommes. Elle voulait cacher son ventre. Il est doux et chaud comme du lait un peu sucré. J’en aime les courbes et la souplesse. Un fondant au chocolat ! Je crois comprendre qu’il y a là une douleur. Elle la livre à peu de mots. Quelque chose qui va au-delà de l’esthétique du corps et qui a à voir avec la vie et la mort.

Je l'ai dessinée nue pendant qu'elle parlait. Après les plaisirs du corps, elle a pris une posture qui me plaisait. Elle était impudique et j’ai aimé sa façon de l’être.

Elle m’a parlé de ses poils : j’en laisse toujours un peu ! Ils encadrent et rehaussent un sexe agréable à regarder. Délicat, des dentelles complexes, de belles couleurs et de riches nuances de rouges. Quelque chose de vivant, chaud et délicieusement humide.

Même dans ses alcôves intimes, Madame est une image de la beauté.

Les deux reproductions de dessins que vous trouvez ici constituent l'évolution des précédents.

La différence entre ces deux dessins ? J'ai légèrement raccourci la cuisse gauche que j'ai remonté et à laquelle j'ai donné un peu plus de courbure et j'ai légèrement poussé la même jambe vers l'arrière. Elle était en train de jouer avec la pointe de son pied qu'elle tendait pour effleurer du bout de l'orteil la couverture qui recouvrait la table-estrade-divan de nos plaisirs, lui donnant ainsi ce joli mouvement qui fait de belles courbes à la jambe. Ce n'était pas prévu. Madame est un modèle qui bouge et fait un peu ce qui lui plaît ! Il me faut m'accommoder de ses facéties et de son indiscipline dont il faut dire ici la créativité ! 

Je n'aurai certainement pas pensé à lui demander de tendre ainsi son pied. Elle ne pensait sûrement pas que ce jeu allait attirer mon attention ! J'aurai pu saisir aussi le mouvement de la tête qu'elle tenait penchée pour voir le résultat de ces effleurements. Mais comme je commence toujours mes croquis par la tête (ce que me reprochait d'ailleurs un de mes maître de peinture), celle-ci était déjà faite et je ne me sentais pas de tout recommencer. Nous venions de nous adonner une première série de plaisirs... et nous sentions bien qu'une seconde vague n'allait pas tarder à nous submerger... allez donc faire des dessins cohérents dans ces conditions !

CdE