Femme modèle 8
Voici le dessin de départ. Celui réalisé en présence de Madame. Je rappelle qu'entre plaisirs du corps et plaisirs de dessinateur j'ai vacillé tout entier et me félicite journellement d'avoir croisé la route de Madame.
Buste trop grand, jambe trop courte. Visage raté (d'où le gommage photoshopesque !). Des annotations pour m'aider. Le point de départ n'est jamais fameux.
Le second dessin est le même que le premier simplement mis au propre.
J'ai peu modifié le sujet de départ. J'ai raccourci le buste
Dans l'étape suivante (ci-contre à gauche), j'ai commencé à travailler la jambe. J'ai rehausser la jambe gauche, celle qui pends. Si vous observez le genou, c'est là que tout se passe.
Madame est ainsi plus présente, plus forte, mieux assise. Et je règle en partie mon problème de disproportion. D'autre part, j'ai modifié aussi le mouvement de la jambe gauche.
Dans "Madame 24" la modification est ténue.C'est la position de la jambe qui pends qui évolue légèrement.
Ce mouvement de jambe gauche, finalement ne me plaît pas. Il donne au sujet un aspect très géométrique.
Surtout il occulte ce joli moment ou Madame jouait avec son pied. Ce dont j'ai parlé ici. J'ai donc remis la jambe à sa place, si je puis dire.
Enfin voici le dessin tel qu'il est à l'heure ou j'écris . Il n'y a plus de modifications par rapport au précédent.
J'ai simplement ajouté les ombres et essayé de mettre un peu de volume. Avant d'en arriver là, j'ai donc procédé à trois dessins et à un travail avec des feuilles transparentes pour corriger ce qui devait l'être. Un peu de modestie me pousse tout de même à dire, comme je viens de le signaler à Madame à qui je viens d'envoyer ce dessin, que j'ai toujours un vague sentiment de disproportion.
L'internaute averti voudra bien me dire son opinion sur la question !
Peindre ou faire l'amour. C'était un titre de film avec Daniel Auteuil. Avec Madame, nous avons choisi de ne pas choisir et de faire les deux. Et ma foi, nous y avons trouvé matière à toutes sortes de plaisirs ! On retrouve d'ailleurs Amira Casar dans ce film que Madame évoquait assez bien au moment de la pause d'après plaisirs.
Il me faudra ensuite lancer un appel à internaute désirant se retrouver couché... sur le papier. Madame devrait initier une série de tableaux dont l'idée m'est venue au grès de mes bavardages avec, dans l'ordre, Volubilis, Vagant puis le Hussarde.
Je vous en dirait plus. Là je dois aller faire à manger !
CdE