Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les carnets d'Eros
Les carnets d'Eros
  • Peintures aquarelles textes érotiques, lesbiens, gay, sexuels, sensuels, sensibles, troublants, envoûtants, nouvelles érotiques où hommes et femmes frémissent à l'unisson et parfois sans se comprendre.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
19 juin 2014

Chronique d'une croqueuse

Mardi soir j'étais au spectacle. Panne de métro.  Orage méditerranéen qui fait convulser un ciel noir tout déchiré de bruits et de fureurs célestes. Ensuite, atmosphère calme, silencieuse et sereine. Voilà pour l'ambiance.

Le spectacle se déroule dans un appartement haussmannien avec haut plafond et jardin intérieur. C’est du cabaret théâtre. Ça s’intitule Chronique d’une croqueuse. C’est une histoire de femmes que les hommes feraient bien d’écouter avec attention. Elle se joue dans le salon, (ce pourrait être le vôtre ?). Voilà pour le cadre.

Elle chante, et elle joue accompagnée au piano par Alain Vernerey. A la fin du spectacle, on peut boire et manger avec Marisoa Ramonja qui est l'auteur et la comédienne de ce spectacle qui parle du désir des femmes, de leur plaisir et de leur jouissance. Voilà pour la scène.

Si l’on arrêtait là cette chronique, et si on choisissait les bons extraits du spectacle (vous savez bien, comme ces bandes annonces qui présentent la minute trente intéressante du film et en donne parfois une image tellement fausse !), on pourrait réduire cette scène à un personnage à ceci : théâtre érotique.

Mais le texte, sans occulter l’orgasme et le kamasoutra, évoque, et de manière sensible, la douleur et le malheur d’être une femme.

Entre allégresse et fléau, entre drôlerie et catastrophe la comédienne brosse, sans éviter tous les clichés, le portrait de quelques amants, des milles et une manière de prendre son pied au féminin, nous donne un cours d’anatomie du clitoris et évoque la dureté de la condition féminine, les violences qu’elles endurent, la mesquinerie et l’innommable laideur des hommes, du père à l’amant.

Un texte féministe certainement, sans être anti-masculin, même si Nicolas se trouve être en dessous de tout.

Si cette brève et imparfaite critique vous séduit, vous pouvez contacter Marisoa sur sa page facebook pour lui offrir une scène dans votre salon qui, l’espace d’une soirée, se fera plateau de théâtre. C’est un spectacle haut en couleur, intime et déjanté, dit et chanté au cours duquel vous aurez à écrire et à danser ! 

C'est 10 € pour une excellente soirée. C’est surtout pour eux qui vivent dans le sud-est et la région Marseillaise. C'est en effet près de la Grande Bleue que Marisoa a posé ses valises. Mais j’imagine qu'elle ne craint pas de se déplacer. Le spectacle à déjà été joué à Lyon, Avignon (festival off), disons dans un grand quart Sud-Est de la France.

CdE 

Publicité
Commentaires
Newsletter
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 25 146
Publicité